Une guerre qui ne veut pas dire son nom

LIBAN – AGRICULTURE Le ministre de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, a été reçu par le Club des entrepreneurs à Paris pour une table ronde réunissant des hommes d’affaires et des entrepreneurs libanais. Son discours s’est centré sur sa politique agricole, qui se veut avant tout protectrice du consommateur et qui impose une tolérance zéro pour les responsables de tout produit avarié dans la chaîne alimentaire. M. Hajj Hassan a tenu à expliquer qu’« étant donné l’exorbitance du prix des terrains agricoles au Liban ainsi que celui de l’énergie, j’encourage fortement les producteurs à faire le nécessaire pour obtenir le label de l’agriculture organique de qualité ». Selon lui, les produits bio trouvent davantage de débouchés pour les exportations et sont plus compétitifs. 

Par ailleurs, le président du conseil économique au sein de l’Union libanaise culturelle dans le monde (ULCM) et membre du Club des entrepreneurs, Antoine Menassa, a mis en garde contre l’inexistence d’un label « cuisine libanaise » pour les restaurants libanais à l’étranger « qui souvent n’ont rien de libanais à part le nom », a expliqué M. Menassa.