Hommage à Gibran par l’association « Amitiés Neuilly-Liban » en France.


Pour la troisième année consécutive, l’association « Amitiés Neuilly Liban », emmenée par son président Carlos Faddoul et par la dynamique Alia Atieh, a organisé avec succès sa soirée culturelle sous le signe de l’hommage à Gibran Khalil Gibran, à l’occasion du 130e anniversaire de la naissance du grand poète et écrivain libanais.


OLJ

17/12/2013



Une rencontre qui s’est déroulée avec la participation des écrivains Salah Stétié, Carole Dagher et Alexandre Najjar, et sous le patronage de l’ambassade du Liban en France et de la mairie de Neuilly-sur-Seine. Dans un amphithéâtre plein, le député-maire Jean-Christophe Fromantin puis le chargé d’affaires de l’ambassade, Ghady el-Khoury, ont célébré l’amitié entre la ville de Neuilly et le Liban, qui s’est manifestée au cours des dernières années par la plantation d’un cèdre sur l’une des places de la ville, ainsi que par les visites de M. Fromantin au Liban et ses rencontres avec les divers responsables politiques. Réitérant ses encouragements à l’association organisatrice de l’événement, Ghady el-Khoury a souligné combien Gibran était devenu un symbole du Liban, comme les cèdres à l’ombre desquels il est né.
Les écrivains invités ont ensuite abordé la vie et l’œuvre de Gibran sous l’angle des influences et des inspirations qui ont marqué l’auteur du Prophète. Alexandre Najjar devait exposer le parcours biographique de Gibran, à travers les étapes majeures de sa vie, du Liban à Boston et de Paris à New York. Carole Dagher, animant le débat, a mis en exergue, avec Najjar, la question de l’exil, de l’inspiration biblique et de l’influence de la mère et des femmes dans l’œuvre de Gibran. Quant à Salah Stétié, il devait évoquer l’œuvre picturale en véritable critique d’art et collectionneur d’œuvres de peintres qu’il a personnellement fréquentés et avec lesquels il a collaboré. Tout en soulignant l’influence de Léonard de Vinci et celle de Puvis de Chavannes sur l’imaginaire du poète libanais, Stétié a livré une analyse rigoureuse, voire sévère, de la peinture de ce dernier, insistant sur la prépondérance de l’œuvre poétique de Gibran et celle picturale.
Au cours de la soirée a été projetée aussi la bande annonce d’un film-documentaire sur Gibran, en cours de réalisation par le cinéaste et chercheur australien d’origine libanaise, Glen Kalem. Des extraits du Prophète ont été lus également, ponctuant les interventions des participants.
La soirée devait être suivie par un cocktail et une séance de signature de la part des auteurs présents. Comme chaque année, les bénéfices de la vente des livres ont été versés au profit d’une œuvre sociale au Liban ; cette fois-ci, c’est l’IRAP qui en a bénéficié.

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