La jeune photographie libanaise. Festival Photomed 2013(Sanary-France)

Le Liban, Partenaire Officiel de Photomed 2013.
( Sanary-sur-mer 23 mai-16 Juin)



Un nouvel œil sur le Liban !



Le Liban est connu pour ses paysages grandioses, la diversité de son tourisme, sa gastronomie, la renommée internationale de ses créateurs mode et design, son dynamisme cinématographique et la qualité de ses écrivains. Aujourd’hui en étant partenaire officiel de Photomed 2013, l’Office de Tourisme, dans la continuité de sa mission culturelle, a souhaité mettre à l’honneur la photographie à travers 7 jeunes artistes, acteurs du véritable renouveau artistique du Liban !



Ce n’est pas la première fois que la photographie libanaise fait parler d’elle en France, l’Office du Tourisme du Liban était déjà présent aux Rencontres d’Arles en 2007 ainsi qu’à Paris Photo en 2009. A travers Photomed, Serge Akl, Directeur de l’Office du Tourisme, souhaite partager la richesse du tourisme culturel et artistique du Liban car « parler de la photographie au Liban, c’est parler d’une scène contemporaine, dynamique et inventive. De la génération de photographes de l’avant guerre à la génération montante, la photographie libanaise est traversée par la vitalité des différents regards portés sur un pays en perpétuelle mutation, le regard d’une jeunesse qui est l’avenir du pays, qui va au-delà de son passé de guerre et qui croit en son futur ».



Tony Hage, le commissaire de l’exposition, est un photographe franco-Libanais né à Beyrouth. Il a débuté sa carrière à 17 ans et ses photos (notamment de nombreux portraits de people) sont publiées dans la presse internationale. Il est également co- fondateur de l’agence de Photographie Toromoro.



Il a fait le choix de présenter 7 jeunes artistes actuels très prometteurs, 4 femmes et 3 hommes vivant et travaillant au Liban et n’ayant encore jamais exposés en France : Caroline Tabet, Lara Zankhoul, Tanya Traboulsi, Joanna Andraos, Mazen Jannoun, Ghadi Smat et Emile Issa. Les univers présentés tournent autour de personnages errants ou mis en scène.



A noter également l’exposition sur Tony Hage, un clin d’oeil de la direction artistique du Photomed à ses années de jeunesse et l’hommage rendu à Fouad Elkoury à travers ses célèbres photographiesVenez les découvrir à l’Espace Saint- Nazaire, rue Joseph Coureau à Sanary Sur Mer



Service de Presse Office du Tourisme du Liban MCA Communication 01 58 36 03 45 Contact : Marie-Carole Ancelin-de La Chapelle [email protected] …


Le Rôle de l’Office du Tourisme du Liban en France
Par le Directeur de l’Office du Tourisme Mr Serge AKL.


L’Office du Tourisme du Liban est un des premiers Office du Tourisme étrangers à ouvrir ses portes en France puisqu’il a été enregistré en 1964 en tant qu’association, et a ouvert au public, rue du faubourg saint Honoré dans le 8eme arrondissement de Paris, dès 1967 ! Sa mission, au delà de la promotion du tourisme libanais, est de promouvoir une image positive du pays des Cèdres et je dirai même de promouvoir la vraie image d’un Liban tourné vers l’avenir, à travers la culture, les arts et le voyage. 



Le Liban est déjà connu pour ses écrivains francophones, sa gastronomie, ses créateurs de mode ou de design, son cinéma en plein essor, sa musique. Il est également depuis 20 ans, de plus en plus reconnu pour ses photographes. 



Parler de la Photographie au Liban aujourd’hui c’est parler d’une scène contemporaine dynamique, inventive et diversifiée.  De la génération de photographes de l’avant guerre à la génération montante, la photographie libanaise est traversée par la vitalité des différents regards portés sur un pays en perpétuel mutation. Témoins de l’histoire, de la guerre et des transformations, des ruines et de la reconstruction, des questions d’identité et de genres, d’exil ou d’allégeance, de changements effrénés de l’environnement naturel et urbain, les photographes au Liban sont les topographes d’une mémoire collective manquante ainsi que les interrogateurs d’un avenir commun qui reste à être écrit. 



Nombre d’entre eux, comme Fouad El Khoury, ont d’ailleurs déjà connu une carrière bien fournie et ont pu être appréciés lors de rendez-vous internationaux, tels par exemple, en France,  les Rencontres Internationales d’Arles ou Paris Photo. 



Mais la jeune génération de photographe, celle née pendant ou même après la guerre civile libanaise est celle que vous allez découvrir à Sanary… Ce sont ces jeunes qui sont au centre du renouveau artistique et culturel du Liban aujourd’hui ! 



Pour toutes ces raisons, et bien d’autre nous sommes heureux d’être les partenaires de Photomed !……




PHOTOMED 2013 :
 


par Mr Tony Hage,


Commissaire de L’exposition 




En invitant le Liban cette année, la direction de Photomed convie une jeune photographie émergente et prometteuse. Le petit pays du bord de la Méditerranée a installé la photographie – l’art et le métier – dans sa vie culturelle, économique et universitaire, la presque totalité des facultés libanaises enseignant la photographie dans son cadre audiovisuel. Des maisons d’éditions, des centres culturels, des galeries d’art proposent fréquemment les travaux de photographes libanais et internationaux. Des Studios de prise de vue et de production hautement qualifiés, répondent à la demande commerciale du Liban et des pays du Moyen Orient.



Notre sélection pour le festival Photomed 2013 est un exemple de la diversité créative de la photographie libanaise. Nous avons fait le choix de sept jeunes artistes actuels, vivant et travaillant au Liban, parmi des dizaines d’autres qui, nous l’espérons, auront des occasions à l’avenir de présenter leurs travaux à travers – entre autres – les échanges culturels développés entre nos deux pays.


Cette jeune génération proposée, pessimiste et critique, tend vers un enrichissement de la vie culturelle nationale et cultive l’espoir d’une société d’après-guerre à la recherche d’une identité stable et civile, d’une justice et d’une liberté suite à un déchirement humain et intellectuel, encore visibles.


Ainsi Caroline Tabet est en ‘’perte de vue’’, en observant une ville qu’elle n’apprivoise pas, elle balade son oeil flou lors d’une promenade chronométrée. Emile Issa quittant le Canada et revenant vivre au Liban, cherche cette même ville dans les ombres et gestes d’une femme belle et fantomatique au milieu d’un décor délabré. Tanya Traboulsi, plonge dans une froide et lasse solitude et se dédouble comme dans un miroir pour s’accompagner jour et nuit. Mazen Jannoun capte les contrastes sociaux, tout au long de la côte libanaise, révélant une simplicité joyeuse, taciturne et réaliste. Ghadi Smat survole les aspects insolites et inattendus de la ville. Lara Zankoul dans son univers symbolique, cherche un monde meilleur et explore ses rêves de jeune femme dans des decors imaginaires. Joanna Andraos pénètre un palais beyrouthin du 19e siècle, le hantant de ses figurants macabres, témoins tragiques du temps qui passe.


Les univers ici présentés, tournent autour de personnages errants ou mis en scène. Cette jeune photographie libanaise est riche de promesses et est en passe de trouver sa place dans le paysage culturel du pays.




Joanna Andraos Stalker 2010'Tcup 8' 2012 © Lara Zankoul © Lara Zankoul
Stalker                                            « Tcup 8 » 
2010 © Joanna Andraos                      2012 © Lara Zankoul


Emile Issa Project Shadow-5 copyMazen Jannoun DSC 9557 copy
Shadows Project                                 De la série « Watercolor » 
 2012 © Emile Issa                              2012 © Mazen Jannoun


Caroline Tabet Perdre la vue10                'Seules' 2012 © Tanya Traboulsi   
  De la série « Perdre la Vue »                           « Seules » 2012 © Tanya Traboulsi   
   2012 ©        Caroline Tabet                                                                                        'Ressac' 2012 © Ghadi Smat                                         
« Ressac » 
2012 © Ghadi Smat

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