La Banque Mondiale lance le premier rapport pour l’observation économique au Liban

La Banque Mondiale  lance le premier rapport pour l’observation économique au Liban.


Titanic
Lancement du premier rapport pour l’observation économique au Liban hier en présence du ministre sortant de l’Économie et du Commerce.


Liban – Conjoncture La Banque mondiale (BM) a lancé hier le premier rapport bi-annuel sur l’économie libanaise depuis le siège du Conseil économique et social (CES) et en présence du ministre sortant de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, du président du CES, Roger Nasnas, et du directeur de la BM au Moyen-Orient, Ferid Belhaj.
« Les tensions politiques internes et l’aggravation de la crise en Syrie ont eu des conséquences dramatiques sur le blocage du développement économique », a affirmé M. Nasnas au cours de son intervention. « Cela, combiné à l’absence de l’État dans la prise en charge des secteurs productifs et l’afflux des réfugiés syriens, a également freiné le tourisme et les investisseurs », a-t-il ajouté. Le président du CES a appelé la communauté internationale à venir en aide au Liban « pour l’aider à surmonter tous ces défis ».
Le directeur de la BM a de son côté assuré les participants du soutien permanent de son institution « au redressement de l’économie libanaise. » « L’année 2012 a connu de nombreux défis et la croissance s’en est trouvée fortement affectée, a souligné M. Belhaj, avec un taux d’environ 1 % et une contraction des dépenses des ménages. » Selon lui, les perspectives pour 2013 ne sont pas très rassurantes non plus, surtout si la situation sécuritaire ne s’améliore pas.


Parmi d’autres indicateurs représentatifs de l’année 2012, M. Belhaj a évoqué le déficit budgétaire qui a atteint 4,1 % du PIB, dû à la baisse des recettes de l’État ainsi qu’à la hausse des dépenses budgétaires. « L’inflation a également augmenté, avec une croissance de 3,2 % fin 2012 », a indiqué le directeur de la BM. Il a, comme M. Nasnas, tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences économiques et sociales de l’afflux des réfugiés syriens au Liban. « Le pays arrive à saturation et n’est pas en mesure d’absorber toute cette masse, a-t-il ajouté. Il devient ainsi urgent et impératif de mettre en place de véritables politiques globales, capables de répondre à tous ces nouveaux défis. » 

L’orient-lejour. 26 june 2013

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