Sunday, 28 October 2007 | |
Objet : Droit de réponse concernant l’article « Liban, Pays des Esclaves… » de Dominique Torrès publié dans Le Monde le 11/10/2007 Nous vous informons de la lettre que nous avons adressée, dans le cadre du droit de réponse, au journal le Monde et à l’émission « Envoyé Spécial » sur France 2, suite à la publication le 11/10/2007 de l’article de Dominique Torrès sur les employées de maisons au Liban intitulé « Liban, Pays des Esclaves… », sujet qui a été repris dans un reportage diffusé dans « Envoyé Spécial » le jeudi 18 octobre 2007. La même lettre a été adressée aussi au quotidien libanais l’Orient le Jour pour informer les libanais de notre réaction. Nous Signalons que beaucoup de compatriotes ont réagi aussi ce qui a poussé les journaux concernés à ne publier que des extraits. (ci-dessous, une copie conforme de la lettre) ULCM ————————————————– A l’attention de Mme Dominique Torrès, Chère Madame, Nous avons lu avec la plus grande attention votre article publié dans le journal Le Monde daté du 11/10 sur les employées de maisons au Liban, sujet qui a été repris dans un reportage diffusé dans l’émission « Envoyé Spécial » sur France 2, le jeudi 18 octobre 2007. Si l’on peut être légitimement choqué par les agissements de certains employeurs de jeunes étrangères au Liban, il est inacceptable d’amalgamer tout le Liban et les libanais à ces agissements scandaleux et de plus réduire le Liban à la seule pratique de l’esclavage contemporain. L’ULCM déplore l’exagération et l’inexactitude de l’article cité ci-dessus et tient à préciser les points suivants : – Si certains faits relatés sont réels, ils ne concernent nullement l’ensemble des 200000 employées de maison travaillant au Liban et plus d’un million d’ouvriers Syriens, égyptiens et iraquiens…Ces quelques cas ne permettent pas de généraliser comme le fait l’auteur contrairement à toute déontologie journalistique. – Beaucoup de contrevérités sont évoquées comme le salaire qui, contrairement à ce qui est écrit, atteint 300 dollars ce qui représente un peu plus que la moitié du salaire moyen d’un libanais employé de banque par exemple. – Toutes les employées de maisons ont obligatoirement la couverture sociale alors que celle ci n’est pas assurée à tous les libanais eux-mêmes. – Le nombre de ces employées augmente de plus en plus ce qui veut dire que la situation de ces gens n’est pas aussi mauvaise comme l’article essaye de montrer. Ainsi nous affirmons que ces actes sont loin d’être des habitudes libanaises et que nous sommes sûrs que dès l’installation d’un état de droit, ils disparaitront. En attendant, nous vous invitons à publier notre réponse selon le droit qui nous est réservé car soyez sure Madame nous luttons comme vous le respect total des Droits de l’Homme au Liban et nous sommes conscients que nous allons y parvenir bientôt. Veuillez agréer, Madame, l’expression de nos sentiments les plus respectueux. |