La convention de l’association Jomali à Ixtapa : boire le Liban jusqu’a l’ivresse






Wednesday, 25 November 2009

C’est sur les belles plages d’Ixtapa, au Mexique, que RJLiban a été à la rencontre des ‎jeunes Mexicains d’origine Libanaise, rassemblés dans une association appelée Jomali.‎


Il ya une vingtaine d’années, « Papi » réunit pour la première fois, sur une des superbes ‎plages du Mexique, 200 jeunes d’origine libanaise, leur racontant la matinée de son ‎départ du Liban, en 1964, pour émigrer, et la douleur de sa mère lors de la séparation. ‎Emportés par le récit de ce voyage, ils pensèrent à leurs arrière-grands-parents ayant fait ‎le même chemin et fondirent en larmes. La Jomali vit ainsi le jour, au milieu d’une ‎émotion scellant jusqu’à aujourd’hui cette formidable association indépendante de jeunes ‎Mexicains d’ascendance libanaise (« Jovenes Mexicanos de ascendencia libanesa »).


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Notre voyage d’une heure par avion, à partir de Mexico vers Zihuatanejo, à 200 Km à ‎l’ouest d’Acapulco, nous a permis de rencontrer les premiers participants à la convention ‎annuelle de la Jomali, qui, tous les quatre ans en moyenne, comme cette année, se déroule ‎sur la plage.‎
Ixtapa 2009, hôtel Dorado Pacifico, dans une région développée récemment par l’agence ‎mexicaine Fonatur : ce fut cinq jours de rêve, du 29 octobre au 2 novembre, plongés dans ‎l’univers de l’émigration libanaise, parmi une élite de jeunes de 22 ans de moyenne ‎d’âge, encadrés par Antoun Nakad, le fameux « Papi », fondateur de la Jomali, arrivé au ‎Mexique en 1980 à partir de Nigeria, ainsi que par un comité de direction présidé par ‎Paola Dergal, représentant les jeunes de divers Etats mexicaines. ‎
Jour après jour, le programme du lendemain était glissé sous la porte des chambres ‎d’hôtel, comprenant des informations générales en espagnol sur le Liban, son climat, ses ‎paysages, sa faune, sa flore, son économie, sa culture, son histoire et ses sites.‎


Parmi les 800 membres actifs de l’association, 250 étaient présents occupant les 16 étages ‎de l’hôtel avec ses ascenseurs permettant à chaque aller ou retour d’échanger brièvement ‎des idées avec de nouveaux jeunes provenant en particulier du nord du Liban (Zghorta, ‎Batroun, Koura, Akkar…). Un échantillon de la grande communauté libanaise du ‎Mexique, qui compte plus d’un demi-million de personnes, la plupart issues de familles ‎maronites, avec un amour intact pour le Liban, malgré les distances géographiques et ‎culturelles. Ils se contentaient de quelques de quelques mots en arabe pour nous raconter ‎leur dernier séjour dans la mère patrie, plus de la moitié s’étant déjà rendus auprès de leur ‎famille restées au pays. Ce qui n’est pas le cas pour tous, en particulier pour ceux ayant ‎perdu tout contact avec le Liban, mais qui pourtant clament haut et fort leur identité ‎libanaise.‎


Coordination avec RJLiban


Ambiance tropicale, tequila, à défaut de l’arak, derbaké, guitare et dance orientale au ‎bord de la piscine aménagée pour pouvoir y jouer de la « taoulé » en fumant la narguilé : ‎Fairuz, Yousfieh, Fahimé, Nazira, Amado (traduction de Habib ! ), Charbelito et aussi ‎Alfredo, Eduardo, Jorge, Bernardo, Salomé, Farid, Haifa et bien d’autres, tous étaient ‎présents, portant le cèdre au cou. Au milieu des tintements des verres portés « A la Salud ‎del libano » (à la santé du Liban), notre discours fut prononcé en espagnol, leur première ‎langue, à laquelle ils sont aussi attachés qu’à leur pays natal, le Mexique.‎


‎« Le Liban s’intéresse à vous, vous jeunes mexicains, citoyens d’Amérique Latine ‎d’ascendance libanaise. Nous savons que vous formez une élite d’affaires, et souvent vos ‎parents ont été sollicités à partir du Liban pour financer des projets pour le Liban. Mais ‎vous êtes aussi une élite intellectuelle, culturelle, et c’est la seule chose que personne ne ‎peut vous prendre. C’est ce qui fait que le Liban existe encore, ait existé depuis 8000 ans ‎et restera pour l’éternité. Et, c’est ce que nous voulons de vous. Nous volons former un ‎parti culturel, invincible. Qui lutte pour la paix et la coexistence, non seulement dans ‎notre Liban chéri, mais dans tous les continents. Notre Liban, ce pays message, cette terre ‎sainte, où ont vécu de nombreux prophètes… nous sommes donc, aujourd’hui avec vous, ‎pour construire des ponts entre le Liban et le Mexique, mais aussi avec tous les autres ‎pays du monde où la communauté libanaise est implantée… Cette action sera encore plus ‎forte si elle inclut les jeunes mexicains d’origine libanaise qui n’ont pas pu se rendre à ‎Ixtapa, et ils sont nombreux à vivre dans les régions éloignées, que vous devez engagées ‎dans ce grand mouvement de renaissance du Liban, avec la participation de la Jomali et ‎de RJLiban. »‎
C’est la première fois que le Liban est là pour découvrir la force cachée de l’émigration ‎libanaise que constituent ces jeunes à peine sortis de l’adolescence et qui occupent déjà ‎des postes de responsabilité dans la vie professionnelle et associative.‎
Etaient également présents, accompagnes de leurs épouses, l’ambassadeur du Liban,  ‎Nouhad Mahmoud, en poste depuis dix ans et très appréciés de tous, ainsi que le ‎président de l’institut culturel libanais de mexico, Antonio Trabulsi, à l’influence notable. ‎


Des étreintes qui en disent long‎


Les soirées dansantes se sont succédé dans les beaux restaurants et boites de nuit ‎d’Ixtapa, aves des étreintes de plus en plus fortes au fur et à mesure de l’approche du ‎départ. Ce fut notamment le cas lors de la soirée d’inauguration sur le thème des pirates. ‎Apres avoir entonné les hymnes libanais et mexicains, une belle danseuse orientale nous ‎a enchantés par son beau physique de libanaise au teint clair, ne connaissant que quelques ‎mots du dialecte libanais. Et durant la dernière soirée de gala tout en blanc, il ne manquait ‎que des projecteurs rouges et verts pour ne ramener au pays.‎


Les discours des responsables ont été suivis de concours récompensant le plus beau, la ‎plus belle, le plus séducteur et le nez libanais le plus typé, avant l’ouverture du bal au ‎rythme des plus belles musiques de Caraïbes, dansées à deux ou en groupe.‎


Aussi fiers de leur rassemblement que de leurs origines, les jeunes Libano-Mexicains ‎nous donnèrent rendez vous pour 2010 à Puebla, ville proche de Mexique, et nous ‎demandèrent, avec une lueur dans les yeux pouvant illuminer tout Beyrouth : « les jeunes ‎libanais nous ressemblent t’ils ? « Comment vivent-ils ? » Comment avez-vous trouvé les ‎jeunes Libanais du Mexique « ?‎


Les libanais du Mexique veulent tous retourner au Liban, et notre équipe leur prépare des ‎circuits touristiques spéciaux adaptés à leurs demandes. Mais pour le moment, ils n’ont ‎pas la volonté de s’installer dans le pays, en raison d’une certaine appréhension due à la ‎situation régionale et, parfois, à la difficulté d’obtenir le passeport libanais. Ils constituent ‎cependant un exemple pour les jeunes du Liban.‎


A quand le rassemblement de jeunes au Liban, qui soit indépendant des divisions ‎provoqués par les formations politique impliquées dans les dernières guerres ? ‎
Rassemblement qui ouvrirait la voie à la « révolution des jeunes émigrés », aujourd’hui ‎en marche, comme nous venons de le découvrir, aussi bien au Mexique que dans d’autres ‎grands pays de l’émigration libanaise.‎






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Wednesday, 25 November 2009

C’est sur les belles plages d’Ixtapa, au Mexique, que RJLiban a été à la rencontre des ‎jeunes Mexicains d’origine Libanaise, rassemblés dans une association appelée Jomali.‎


Il ya une vingtaine d’années, « Papi » réunit pour la première fois, sur une des superbes ‎plages du Mexique, 200 jeunes d’origine libanaise, leur racontant la matinée de son ‎départ du Liban, en 1964, pour émigrer, et la douleur de sa mère lors de la séparation. ‎Emportés par le récit de ce voyage, ils pensèrent à leurs arrière-grands-parents ayant fait ‎le même chemin et fondirent en larmes. La Jomali vit ainsi le jour, au milieu d’une ‎émotion scellant jusqu’à aujourd’hui cette formidable association indépendante de jeunes ‎Mexicains d’ascendance libanaise (« Jovenes Mexicanos de ascendencia libanesa »).


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Notre voyage d’une heure par avion, à partir de Mexico vers Zihuatanejo, à 200 Km à ‎l’ouest d’Acapulco, nous a permis de rencontrer les premiers participants à la convention ‎annuelle de la Jomali, qui, tous les quatre ans en moyenne, comme cette année, se déroule ‎sur la plage.‎
Ixtapa 2009, hôtel Dorado Pacifico, dans une région développée récemment par l’agence ‎mexicaine Fonatur : ce fut cinq jours de rêve, du 29 octobre au 2 novembre, plongés dans ‎l’univers de l’émigration libanaise, parmi une élite de jeunes de 22 ans de moyenne ‎d’âge, encadrés par Antoun Nakad, le fameux « Papi », fondateur de la Jomali, arrivé au ‎Mexique en 1980 à partir de Nigeria, ainsi que par un comité de direction présidé par ‎Paola Dergal, représentant les jeunes de divers Etats mexicaines. ‎
Jour après jour, le programme du lendemain était glissé sous la porte des chambres ‎d’hôtel, comprenant des informations générales en espagnol sur le Liban, son climat, ses ‎paysages, sa faune, sa flore, son économie, sa culture, son histoire et ses sites.‎


Parmi les 800 membres actifs de l’association, 250 étaient présents occupant les 16 étages ‎de l’hôtel avec ses ascenseurs permettant à chaque aller ou retour d’échanger brièvement ‎des idées avec de nouveaux jeunes provenant en particulier du nord du Liban (Zghorta, ‎Batroun, Koura, Akkar…). Un échantillon de la grande communauté libanaise du ‎Mexique, qui compte plus d’un demi-million de personnes, la plupart issues de familles ‎maronites, avec un amour intact pour le Liban, malgré les distances géographiques et ‎culturelles. Ils se contentaient de quelques de quelques mots en arabe pour nous raconter ‎leur dernier séjour dans la mère patrie, plus de la moitié s’étant déjà rendus auprès de leur ‎famille restées au pays. Ce qui n’est pas le cas pour tous, en particulier pour ceux ayant ‎perdu tout contact avec le Liban, mais qui pourtant clament haut et fort leur identité ‎libanaise.‎


Coordination avec RJLiban


Ambiance tropicale, tequila, à défaut de l’arak, derbaké, guitare et dance orientale au ‎bord de la piscine aménagée pour pouvoir y jouer de la « taoulé » en fumant la narguilé : ‎Fairuz, Yousfieh, Fahimé, Nazira, Amado (traduction de Habib ! ), Charbelito et aussi ‎Alfredo, Eduardo, Jorge, Bernardo, Salomé, Farid, Haifa et bien d’autres, tous étaient ‎présents, portant le cèdre au cou. Au milieu des tintements des verres portés « A la Salud ‎del libano » (à la santé du Liban), notre discours fut prononcé en espagnol, leur première ‎langue, à laquelle ils sont aussi attachés qu’à leur pays natal, le Mexique.‎


‎« Le Liban s’intéresse à vous, vous jeunes mexicains, citoyens d’Amérique Latine ‎d’ascendance libanaise. Nous savons que vous formez une élite d’affaires, et souvent vos ‎parents ont été sollicités à partir du Liban pour financer des projets pour le Liban. Mais ‎vous êtes aussi une élite intellectuelle, culturelle, et c’est la seule chose que personne ne ‎peut vous prendre. C’est ce qui fait que le Liban existe encore, ait existé depuis 8000 ans ‎et restera pour l’éternité. Et, c’est ce que nous voulons de vous. Nous volons former un ‎parti culturel, invincible. Qui lutte pour la paix et la coexistence, non seulement dans ‎notre Liban chéri, mais dans tous les continents. Notre Liban, ce pays message, cette terre ‎sainte, où ont vécu de nombreux prophètes… nous sommes donc, aujourd’hui avec vous, ‎pour construire des ponts entre le Liban et le Mexique, mais aussi avec tous les autres ‎pays du monde où la communauté libanaise est implantée… Cette action sera encore plus ‎forte si elle inclut les jeunes mexicains d’origine libanaise qui n’ont pas pu se rendre à ‎Ixtapa, et ils sont nombreux à vivre dans les régions éloignées, que vous devez engagées ‎dans ce grand mouvement de renaissance du Liban, avec la participation de la Jomali et ‎de RJLiban. »‎
C’est la première fois que le Liban est là pour découvrir la force cachée de l’émigration ‎libanaise que constituent ces jeunes à peine sortis de l’adolescence et qui occupent déjà ‎des postes de responsabilité dans la vie professionnelle et associative.‎
Etaient également présents, accompagnes de leurs épouses, l’ambassadeur du Liban,  ‎Nouhad Mahmoud, en poste depuis dix ans et très appréciés de tous, ainsi que le ‎président de l’institut culturel libanais de mexico, Antonio Trabulsi, à l’influence notable. ‎


Des étreintes qui en disent long‎


Les soirées dansantes se sont succédé dans les beaux restaurants et boites de nuit ‎d’Ixtapa, aves des étreintes de plus en plus fortes au fur et à mesure de l’approche du ‎départ. Ce fut notamment le cas lors de la soirée d’inauguration sur le thème des pirates. ‎Apres avoir entonné les hymnes libanais et mexicains, une belle danseuse orientale nous ‎a enchantés par son beau physique de libanaise au teint clair, ne connaissant que quelques ‎mots du dialecte libanais. Et durant la dernière soirée de gala tout en blanc, il ne manquait ‎que des projecteurs rouges et verts pour ne ramener au pays.‎


Les discours des responsables ont été suivis de concours récompensant le plus beau, la ‎plus belle, le plus séducteur et le nez libanais le plus typé, avant l’ouverture du bal au ‎rythme des plus belles musiques de Caraïbes, dansées à deux ou en groupe.‎


Aussi fiers de leur rassemblement que de leurs origines, les jeunes Libano-Mexicains ‎nous donnèrent rendez vous pour 2010 à Puebla, ville proche de Mexique, et nous ‎demandèrent, avec une lueur dans les yeux pouvant illuminer tout Beyrouth : « les jeunes ‎libanais nous ressemblent t’ils ? « Comment vivent-ils ? » Comment avez-vous trouvé les ‎jeunes Libanais du Mexique « ?‎


Les libanais du Mexique veulent tous retourner au Liban, et notre équipe leur prépare des ‎circuits touristiques spéciaux adaptés à leurs demandes. Mais pour le moment, ils n’ont ‎pas la volonté de s’installer dans le pays, en raison d’une certaine appréhension due à la ‎situation régionale et, parfois, à la difficulté d’obtenir le passeport libanais. Ils constituent ‎cependant un exemple pour les jeunes du Liban.‎


A quand le rassemblement de jeunes au Liban, qui soit indépendant des divisions ‎provoqués par les formations politique impliquées dans les dernières guerres ? ‎
Rassemblement qui ouvrirait la voie à la « révolution des jeunes émigrés », aujourd’hui ‎en marche, comme nous venons de le découvrir, aussi bien au Mexique que dans d’autres ‎grands pays de l’émigration libanaise.‎





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C’est sur les belles plages d’Ixtapa, au Mexique, que RJLiban a été à la rencontre des ‎jeunes Mexicains d’origine Libanaise, rassemblés dans une association appelée Jomali.‎


Il ya une vingtaine d’années, « Papi » réunit pour la première fois, sur une des superbes ‎plages du Mexique, 200 jeunes d’origine libanaise, leur racontant la matinée de son ‎départ du Liban, en 1964, pour émigrer, et la douleur de sa mère lors de la séparation. ‎Emportés par le récit de ce voyage, ils pensèrent à leurs arrière-grands-parents ayant fait ‎le même chemin et fondirent en larmes. La Jomali vit ainsi le jour, au milieu d’une ‎émotion scellant jusqu’à aujourd’hui cette formidable association indépendante de jeunes ‎Mexicains d’ascendance libanaise (« Jovenes Mexicanos de ascendencia libanesa »).


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Notre voyage d’une heure par avion, à partir de Mexico vers Zihuatanejo, à 200 Km à ‎l’ouest d’Acapulco, nous a permis de rencontrer les premiers participants à la convention ‎annuelle de la Jomali, qui, tous les quatre ans en moyenne, comme cette année, se déroule ‎sur la plage.‎
Ixtapa 2009, hôtel Dorado Pacifico, dans une région développée récemment par l’agence ‎mexicaine Fonatur : ce fut cinq jours de rêve, du 29 octobre au 2 novembre, plongés dans ‎l’univers de l’émigration libanaise, parmi une élite de jeunes de 22 ans de moyenne ‎d’âge, encadrés par Antoun Nakad, le fameux « Papi », fondateur de la Jomali, arrivé au ‎Mexique en 1980 à partir de Nigeria, ainsi que par un comité de direction présidé par ‎Paola Dergal, représentant les jeunes de divers Etats mexicaines. ‎
Jour après jour, le programme du lendemain était glissé sous la porte des chambres ‎d’hôtel, comprenant des informations générales en espagnol sur le Liban, son climat, ses ‎paysages, sa faune, sa flore, son économie, sa culture, son histoire et ses sites.‎


Parmi les 800 membres actifs de l’association, 250 étaient présents occupant les 16 étages ‎de l’hôtel avec ses ascenseurs permettant à chaque aller ou retour d’échanger brièvement ‎des idées avec de nouveaux jeunes provenant en particulier du nord du Liban (Zghorta, ‎Batroun, Koura, Akkar…). Un échantillon de la grande communauté libanaise du ‎Mexique, qui compte plus d’un demi-million de personnes, la plupart issues de familles ‎maronites, avec un amour intact pour le Liban, malgré les distances géographiques et ‎culturelles. Ils se contentaient de quelques de quelques mots en arabe pour nous raconter ‎leur dernier séjour dans la mère patrie, plus de la moitié s’étant déjà rendus auprès de leur ‎famille restées au pays. Ce qui n’est pas le cas pour tous, en particulier pour ceux ayant ‎perdu tout contact avec le Liban, mais qui pourtant clament haut et fort leur identité ‎libanaise.‎


Coordination avec RJLiban


Ambiance tropicale, tequila, à défaut de l’arak, derbaké, guitare et dance orientale au ‎bord de la piscine aménagée pour pouvoir y jouer de la « taoulé » en fumant la narguilé : ‎Fairuz, Yousfieh, Fahimé, Nazira, Amado (traduction de Habib ! ), Charbelito et aussi ‎Alfredo, Eduardo, Jorge, Bernardo, Salomé, Farid, Haifa et bien d’autres, tous étaient ‎présents, portant le cèdre au cou. Au milieu des tintements des verres portés « A la Salud ‎del libano » (à la santé du Liban), notre discours fut prononcé en espagnol, leur première ‎langue, à laquelle ils sont aussi attachés qu’à leur pays natal, le Mexique.‎


‎« Le Liban s’intéresse à vous, vous jeunes mexicains, citoyens d’Amérique Latine ‎d’ascendance libanaise. Nous savons que vous formez une élite d’affaires, et souvent vos ‎parents ont été sollicités à partir du Liban pour financer des projets pour le Liban. Mais ‎vous êtes aussi une élite intellectuelle, culturelle, et c’est la seule chose que personne ne ‎peut vous prendre. C’est ce qui fait que le Liban existe encore, ait existé depuis 8000 ans ‎et restera pour l’éternité. Et, c’est ce que nous voulons de vous. Nous volons former un ‎parti culturel, invincible. Qui lutte pour la paix et la coexistence, non seulement dans ‎notre Liban chéri, mais dans tous les continents. Notre Liban, ce pays message, cette terre ‎sainte, où ont vécu de nombreux prophètes… nous sommes donc, aujourd’hui avec vous, ‎pour construire des ponts entre le Liban et le Mexique, mais aussi avec tous les autres ‎pays du monde où la communauté libanaise est implantée… Cette action sera encore plus ‎forte si elle inclut les jeunes mexicains d’origine libanaise qui n’ont pas pu se rendre à ‎Ixtapa, et ils sont nombreux à vivre dans les régions éloignées, que vous devez engagées ‎dans ce grand mouvement de renaissance du Liban, avec la participation de la Jomali et ‎de RJLiban. »‎
C’est la première fois que le Liban est là pour découvrir la force cachée de l’émigration ‎libanaise que constituent ces jeunes à peine sortis de l’adolescence et qui occupent déjà ‎des postes de responsabilité dans la vie professionnelle et associative.‎
Etaient également présents, accompagnes de leurs épouses, l’ambassadeur du Liban,  ‎Nouhad Mahmoud, en poste depuis dix ans et très appréciés de tous, ainsi que le ‎président de l’institut culturel libanais de mexico, Antonio Trabulsi, à l’influence notable. ‎


Des étreintes qui en disent long‎


Les soirées dansantes se sont succédé dans les beaux restaurants et boites de nuit ‎d’Ixtapa, aves des étreintes de plus en plus fortes au fur et à mesure de l’approche du ‎départ. Ce fut notamment le cas lors de la soirée d’inauguration sur le thème des pirates. ‎Apres avoir entonné les hymnes libanais et mexicains, une belle danseuse orientale nous ‎a enchantés par son beau physique de libanaise au teint clair, ne connaissant que quelques ‎mots du dialecte libanais. Et durant la dernière soirée de gala tout en blanc, il ne manquait ‎que des projecteurs rouges et verts pour ne ramener au pays.‎


Les discours des responsables ont été suivis de concours récompensant le plus beau, la ‎plus belle, le plus séducteur et le nez libanais le plus typé, avant l’ouverture du bal au ‎rythme des plus belles musiques de Caraïbes, dansées à deux ou en groupe.‎


Aussi fiers de leur rassemblement que de leurs origines, les jeunes Libano-Mexicains ‎nous donnèrent rendez vous pour 2010 à Puebla, ville proche de Mexique, et nous ‎demandèrent, avec une lueur dans les yeux pouvant illuminer tout Beyrouth : « les jeunes ‎libanais nous ressemblent t’ils ? « Comment vivent-ils ? » Comment avez-vous trouvé les ‎jeunes Libanais du Mexique « ?‎


Les libanais du Mexique veulent tous retourner au Liban, et notre équipe leur prépare des ‎circuits touristiques spéciaux adaptés à leurs demandes. Mais pour le moment, ils n’ont ‎pas la volonté de s’installer dans le pays, en raison d’une certaine appréhension due à la ‎situation régionale et, parfois, à la difficulté d’obtenir le passeport libanais. Ils constituent ‎cependant un exemple pour les jeunes du Liban.‎


A quand le rassemblement de jeunes au Liban, qui soit indépendant des divisions ‎provoqués par les formations politique impliquées dans les dernières guerres ? ‎
Rassemblement qui ouvrirait la voie à la « révolution des jeunes émigrés », aujourd’hui ‎en marche, comme nous venons de le découvrir, aussi bien au Mexique que dans d’autres ‎grands pays de l’émigration libanaise.‎





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C’est sur les belles plages d’Ixtapa, au Mexique, que RJLiban a été à la rencontre des ‎jeunes Mexicains d’origine Libanaise, rassemblés dans une association appelée Jomali.‎


Il ya une vingtaine d’années, « Papi » réunit pour la première fois, sur une des superbes ‎plages du Mexique, 200 jeunes d’origine libanaise, leur racontant la matinée de son ‎départ du Liban, en 1964, pour émigrer, et la douleur de sa mère lors de la séparation. ‎Emportés par le récit de ce voyage, ils pensèrent à leurs arrière-grands-parents ayant fait ‎le même chemin et fondirent en larmes. La Jomali vit ainsi le jour, au milieu d’une ‎émotion scellant jusqu’à aujourd’hui cette formidable association indépendante de jeunes ‎Mexicains d’ascendance libanaise (« Jovenes Mexicanos de ascendencia libanesa »).


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Notre voyage d’une heure par avion, à partir de Mexico vers Zihuatanejo, à 200 Km à ‎l’ouest d’Acapulco, nous a permis de rencontrer les premiers participants à la convention ‎annuelle de la Jomali, qui, tous les quatre ans en moyenne, comme cette année, se déroule ‎sur la plage.‎
Ixtapa 2009, hôtel Dorado Pacifico, dans une région développée récemment par l’agence ‎mexicaine Fonatur : ce fut cinq jours de rêve, du 29 octobre au 2 novembre, plongés dans ‎l’univers de l’émigration libanaise, parmi une élite de jeunes de 22 ans de moyenne ‎d’âge, encadrés par Antoun Nakad, le fameux « Papi », fondateur de la Jomali, arrivé au ‎Mexique en 1980 à partir de Nigeria, ainsi que par un comité de direction présidé par ‎Paola Dergal, représentant les jeunes de divers Etats mexicaines. ‎
Jour après jour, le programme du lendemain était glissé sous la porte des chambres ‎d’hôtel, comprenant des informations générales en espagnol sur le Liban, son climat, ses ‎paysages, sa faune, sa flore, son économie, sa culture, son histoire et ses sites.‎


Parmi les 800 membres actifs de l’association, 250 étaient présents occupant les 16 étages ‎de l’hôtel avec ses ascenseurs permettant à chaque aller ou retour d’échanger brièvement ‎des idées avec de nouveaux jeunes provenant en particulier du nord du Liban (Zghorta, ‎Batroun, Koura, Akkar…). Un échantillon de la grande communauté libanaise du ‎Mexique, qui compte plus d’un demi-million de personnes, la plupart issues de familles ‎maronites, avec un amour intact pour le Liban, malgré les distances géographiques et ‎culturelles. Ils se contentaient de quelques de quelques mots en arabe pour nous raconter ‎leur dernier séjour dans la mère patrie, plus de la moitié s’étant déjà rendus auprès de leur ‎famille restées au pays. Ce qui n’est pas le cas pour tous, en particulier pour ceux ayant ‎perdu tout contact avec le Liban, mais qui pourtant clament haut et fort leur identité ‎libanaise.‎


Coordination avec RJLiban


Ambiance tropicale, tequila, à défaut de l’arak, derbaké, guitare et dance orientale au ‎bord de la piscine aménagée pour pouvoir y jouer de la « taoulé » en fumant la narguilé : ‎Fairuz, Yousfieh, Fahimé, Nazira, Amado (traduction de Habib ! ), Charbelito et aussi ‎Alfredo, Eduardo, Jorge, Bernardo, Salomé, Farid, Haifa et bien d’autres, tous étaient ‎présents, portant le cèdre au cou. Au milieu des tintements des verres portés « A la Salud ‎del libano » (à la santé du Liban), notre discours fut prononcé en espagnol, leur première ‎langue, à laquelle ils sont aussi attachés qu’à leur pays natal, le Mexique.‎


‎« Le Liban s’intéresse à vous, vous jeunes mexicains, citoyens d’Amérique Latine ‎d’ascendance libanaise. Nous savons que vous formez une élite d’affaires, et souvent vos ‎parents ont été sollicités à partir du Liban pour financer des projets pour le Liban. Mais ‎vous êtes aussi une élite intellectuelle, culturelle, et c’est la seule chose que personne ne ‎peut vous prendre. C’est ce qui fait que le Liban existe encore, ait existé depuis 8000 ans ‎et restera pour l’éternité. Et, c’est ce que nous voulons de vous. Nous volons former un ‎parti culturel, invincible. Qui lutte pour la paix et la coexistence, non seulement dans ‎notre Liban chéri, mais dans tous les continents. Notre Liban, ce pays message, cette terre ‎sainte, où ont vécu de nombreux prophètes… nous sommes donc, aujourd’hui avec vous, ‎pour construire des ponts entre le Liban et le Mexique, mais aussi avec tous les autres ‎pays du monde où la communauté libanaise est implantée… Cette action sera encore plus ‎forte si elle inclut les jeunes mexicains d’origine libanaise qui n’ont pas pu se rendre à ‎Ixtapa, et ils sont nombreux à vivre dans les régions éloignées, que vous devez engagées ‎dans ce grand mouvement de renaissance du Liban, avec la participation de la Jomali et ‎de RJLiban. »‎
C’est la première fois que le Liban est là pour découvrir la force cachée de l’émigration ‎libanaise que constituent ces jeunes à peine sortis de l’adolescence et qui occupent déjà ‎des postes de responsabilité dans la vie professionnelle et associative.‎
Etaient également présents, accompagnes de leurs épouses, l’ambassadeur du Liban,  ‎Nouhad Mahmoud, en poste depuis dix ans et très appréciés de tous, ainsi que le ‎président de l’institut culturel libanais de mexico, Antonio Trabulsi, à l’influence notable. ‎


Des étreintes qui en disent long‎


Les soirées dansantes se sont succédé dans les beaux restaurants et boites de nuit ‎d’Ixtapa, aves des étreintes de plus en plus fortes au fur et à mesure de l’approche du ‎départ. Ce fut notamment le cas lors de la soirée d’inauguration sur le thème des pirates. ‎Apres avoir entonné les hymnes libanais et mexicains, une belle danseuse orientale nous ‎a enchantés par son beau physique de libanaise au teint clair, ne connaissant que quelques ‎mots du dialecte libanais. Et durant la dernière soirée de gala tout en blanc, il ne manquait ‎que des projecteurs rouges et verts pour ne ramener au pays.‎


Les discours des responsables ont été suivis de concours récompensant le plus beau, la ‎plus belle, le plus séducteur et le nez libanais le plus typé, avant l’ouverture du bal au ‎rythme des plus belles musiques de Caraïbes, dansées à deux ou en groupe.‎


Aussi fiers de leur rassemblement que de leurs origines, les jeunes Libano-Mexicains ‎nous donnèrent rendez vous pour 2010 à Puebla, ville proche de Mexique, et nous ‎demandèrent, avec une lueur dans les yeux pouvant illuminer tout Beyrouth : « les jeunes ‎libanais nous ressemblent t’ils ? « Comment vivent-ils ? » Comment avez-vous trouvé les ‎jeunes Libanais du Mexique « ?‎


Les libanais du Mexique veulent tous retourner au Liban, et notre équipe leur prépare des ‎circuits touristiques spéciaux adaptés à leurs demandes. Mais pour le moment, ils n’ont ‎pas la volonté de s’installer dans le pays, en raison d’une certaine appréhension due à la ‎situation régionale et, parfois, à la difficulté d’obtenir le passeport libanais. Ils constituent ‎cependant un exemple pour les jeunes du Liban.‎


A quand le rassemblement de jeunes au Liban, qui soit indépendant des divisions ‎provoqués par les formations politique impliquées dans les dernières guerres ? ‎
Rassemblement qui ouvrirait la voie à la « révolution des jeunes émigrés », aujourd’hui ‎en marche, comme nous venons de le découvrir, aussi bien au Mexique que dans d’autres ‎grands pays de l’émigration libanaise.‎





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C’est sur les belles plages d’Ixtapa, au Mexique, que RJLiban a été à la rencontre des ‎jeunes Mexicains d’origine Libanaise, rassemblés dans une association appelée Jomali.‎


Il ya une vingtaine d’années, « Papi » réunit pour la première fois, sur une des superbes ‎plages du Mexique, 200 jeunes d’origine libanaise, leur racontant la matinée de son ‎départ du Liban, en 1964, pour émigrer, et la douleur de sa mère lors de la séparation. ‎Emportés par le récit de ce voyage, ils pensèrent à leurs arrière-grands-parents ayant fait ‎le même chemin et fondirent en larmes. La Jomali vit ainsi le jour, au milieu d’une ‎émotion scellant jusqu’à aujourd’hui cette formidable association indépendante de jeunes ‎Mexicains d’ascendance libanaise (« Jovenes Mexicanos de ascendencia libanesa »).


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Notre voyage d’une heure par avion, à partir de Mexico vers Zihuatanejo, à 200 Km à ‎l’ouest d’Acapulco, nous a permis de rencontrer les premiers participants à la convention ‎annuelle de la Jomali, qui, tous les quatre ans en moyenne, comme cette année, se déroule ‎sur la plage.‎
Ixtapa 2009, hôtel Dorado Pacifico, dans une région développée récemment par l’agence ‎mexicaine Fonatur : ce fut cinq jours de rêve, du 29 octobre au 2 novembre, plongés dans ‎l’univers de l’émigration libanaise, parmi une élite de jeunes de 22 ans de moyenne ‎d’âge, encadrés par Antoun Nakad, le fameux « Papi », fondateur de la Jomali, arrivé au ‎Mexique en 1980 à partir de Nigeria, ainsi que par un comité de direction présidé par ‎Paola Dergal, représentant les jeunes de divers Etats mexicaines. ‎
Jour après jour, le programme du lendemain était glissé sous la porte des chambres ‎d’hôtel, comprenant des informations générales en espagnol sur le Liban, son climat, ses ‎paysages, sa faune, sa flore, son économie, sa culture, son histoire et ses sites.‎


Parmi les 800 membres actifs de l’association, 250 étaient présents occupant les 16 étages ‎de l’hôtel avec ses ascenseurs permettant à chaque aller ou retour d’échanger brièvement ‎des idées avec de nouveaux jeunes provenant en particulier du nord du Liban (Zghorta, ‎Batroun, Koura, Akkar…). Un échantillon de la grande communauté libanaise du ‎Mexique, qui compte plus d’un demi-million de personnes, la plupart issues de familles ‎maronites, avec un amour intact pour le Liban, malgré les distances géographiques et ‎culturelles. Ils se contentaient de quelques de quelques mots en arabe pour nous raconter ‎leur dernier séjour dans la mère patrie, plus de la moitié s’étant déjà rendus auprès de leur ‎famille restées au pays. Ce qui n’est pas le cas pour tous, en particulier pour ceux ayant ‎perdu tout contact avec le Liban, mais qui pourtant clament haut et fort leur identité ‎libanaise.‎


Coordination avec RJLiban


Ambiance tropicale, tequila, à défaut de l’arak, derbaké, guitare et dance orientale au ‎bord de la piscine aménagée pour pouvoir y jouer de la « taoulé » en fumant la narguilé : ‎Fairuz, Yousfieh, Fahimé, Nazira, Amado (traduction de Habib ! ), Charbelito et aussi ‎Alfredo, Eduardo, Jorge, Bernardo, Salomé, Farid, Haifa et bien d’autres, tous étaient ‎présents, portant le cèdre au cou. Au milieu des tintements des verres portés « A la Salud ‎del libano » (à la santé du Liban), notre discours fut prononcé en espagnol, leur première ‎langue, à laquelle ils sont aussi attachés qu’à leur pays natal, le Mexique.‎


‎« Le Liban s’intéresse à vous, vous jeunes mexicains, citoyens d’Amérique Latine ‎d’ascendance libanaise. Nous savons que vous formez une élite d’affaires, et souvent vos ‎parents ont été sollicités à partir du Liban pour financer des projets pour le Liban. Mais ‎vous êtes aussi une élite intellectuelle, culturelle, et c’est la seule chose que personne ne ‎peut vous prendre. C’est ce qui fait que le Liban existe encore, ait existé depuis 8000 ans ‎et restera pour l’éternité. Et, c’est ce que nous voulons de vous. Nous volons former un ‎parti culturel, invincible. Qui lutte pour la paix et la coexistence, non seulement dans ‎notre Liban chéri, mais dans tous les continents. Notre Liban, ce pays message, cette terre ‎sainte, où ont vécu de nombreux prophètes… nous sommes donc, aujourd’hui avec vous, ‎pour construire des ponts entre le Liban et le Mexique, mais aussi avec tous les autres ‎pays du monde où la communauté libanaise est implantée… Cette action sera encore plus ‎forte si elle inclut les jeunes mexicains d’origine libanaise qui n’ont pas pu se rendre à ‎Ixtapa, et ils sont nombreux à vivre dans les régions éloignées, que vous devez engagées ‎dans ce grand mouvement de renaissance du Liban, avec la participation de la Jomali et ‎de RJLiban. »‎
C’est la première fois que le Liban est là pour découvrir la force cachée de l’émigration ‎libanaise que constituent ces jeunes à peine sortis de l’adolescence et qui occupent déjà ‎des postes de responsabilité dans la vie professionnelle et associative.‎
Etaient également présents, accompagnes de leurs épouses, l’ambassadeur du Liban,  ‎Nouhad Mahmoud, en poste depuis dix ans et très appréciés de tous, ainsi que le ‎président de l’institut culturel libanais de mexico, Antonio Trabulsi, à l’influence notable. ‎


Des étreintes qui en disent long‎


Les soirées dansantes se sont succédé dans les beaux restaurants et boites de nuit ‎d’Ixtapa, aves des étreintes de plus en plus fortes au fur et à mesure de l’approche du ‎départ. Ce fut notamment le cas lors de la soirée d’inauguration sur le thème des pirates. ‎Apres avoir entonné les hymnes libanais et mexicains, une belle danseuse orientale nous ‎a enchantés par son beau physique de libanaise au teint clair, ne connaissant que quelques ‎mots du dialecte libanais. Et durant la dernière soirée de gala tout en blanc, il ne manquait ‎que des projecteurs rouges et verts pour ne ramener au pays.‎


Les discours des responsables ont été suivis de concours récompensant le plus beau, la ‎plus belle, le plus séducteur et le nez libanais le plus typé, avant l’ouverture du bal au ‎rythme des plus belles musiques de Caraïbes, dansées à deux ou en groupe.‎


Aussi fiers de leur rassemblement que de leurs origines, les jeunes Libano-Mexicains ‎nous donnèrent rendez vous pour 2010 à Puebla, ville proche de Mexique, et nous ‎demandèrent, avec une lueur dans les yeux pouvant illuminer tout Beyrouth : « les jeunes ‎libanais nous ressemblent t’ils ? « Comment vivent-ils ? » Comment avez-vous trouvé les ‎jeunes Libanais du Mexique « ?‎


Les libanais du Mexique veulent tous retourner au Liban, et notre équipe leur prépare des ‎circuits touristiques spéciaux adaptés à leurs demandes. Mais pour le moment, ils n’ont ‎pas la volonté de s’installer dans le pays, en raison d’une certaine appréhension due à la ‎situation régionale et, parfois, à la difficulté d’obtenir le passeport libanais. Ils constituent ‎cependant un exemple pour les jeunes du Liban.‎


A quand le rassemblement de jeunes au Liban, qui soit indépendant des divisions ‎provoqués par les formations politique impliquées dans les dernières guerres ? ‎
Rassemblement qui ouvrirait la voie à la « révolution des jeunes émigrés », aujourd’hui ‎en marche, comme nous venons de le découvrir, aussi bien au Mexique que dans d’autres ‎grands pays de l’émigration libanaise.‎





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La convention de l’association Jomali à Ixtapa : boire le Liban jusqu’a l’ivresse Print E-mail






Wednesday, 25 November 2009

C’est sur les belles plages d’Ixtapa, au Mexique, que RJLiban a été à la rencontre des ‎jeunes Mexicains d’origine Libanaise, rassemblés dans une association appelée Jomali.‎


Il ya une vingtaine d’années, « Papi » réunit pour la première fois, sur une des superbes ‎plages du Mexique, 200 jeunes d’origine libanaise, leur racontant la matinée de son ‎départ du Liban, en 1964, pour émigrer, et la douleur de sa mère lors de la séparation. ‎Emportés par le récit de ce voyage, ils pensèrent à leurs arrière-grands-parents ayant fait ‎le même chemin et fondirent en larmes. La Jomali vit ainsi le jour, au milieu d’une ‎émotion scellant jusqu’à aujourd’hui cette formidable association indépendante de jeunes ‎Mexicains d’ascendance libanaise (« Jovenes Mexicanos de ascendencia libanesa »).


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Notre voyage d’une heure par avion, à partir de Mexico vers Zihuatanejo, à 200 Km à ‎l’ouest d’Acapulco, nous a permis de rencontrer les premiers participants à la convention ‎annuelle de la Jomali, qui, tous les quatre ans en moyenne, comme cette année, se déroule ‎sur la plage.‎
Ixtapa 2009, hôtel Dorado Pacifico, dans une région développée récemment par l’agence ‎mexicaine Fonatur : ce fut cinq jours de rêve, du 29 octobre au 2 novembre, plongés dans ‎l’univers de l’émigration libanaise, parmi une élite de jeunes de 22 ans de moyenne ‎d’âge, encadrés par Antoun Nakad, le fameux « Papi », fondateur de la Jomali, arrivé au ‎Mexique en 1980 à partir de Nigeria, ainsi que par un comité de direction présidé par ‎Paola Dergal, représentant les jeunes de divers Etats mexicaines. ‎
Jour après jour, le programme du lendemain était glissé sous la porte des chambres ‎d’hôtel, comprenant des informations générales en espagnol sur le Liban, son climat, ses ‎paysages, sa faune, sa flore, son économie, sa culture, son histoire et ses sites.‎


Parmi les 800 membres actifs de l’association, 250 étaient présents occupant les 16 étages ‎de l’hôtel avec ses ascenseurs permettant à chaque aller ou retour d’échanger brièvement ‎des idées avec de nouveaux jeunes provenant en particulier du nord du Liban (Zghorta, ‎Batroun, Koura, Akkar…). Un échantillon de la grande communauté libanaise du ‎Mexique, qui compte plus d’un demi-million de personnes, la plupart issues de familles ‎maronites, avec un amour intact pour le Liban, malgré les distances géographiques et ‎culturelles. Ils se contentaient de quelques de quelques mots en arabe pour nous raconter ‎leur dernier séjour dans la mère patrie, plus de la moitié s’étant déjà rendus auprès de leur ‎famille restées au pays. Ce qui n’est pas le cas pour tous, en particulier pour ceux ayant ‎perdu tout contact avec le Liban, mais qui pourtant clament haut et fort leur identité ‎libanaise.‎


Coordination avec RJLiban


Ambiance tropicale, tequila, à défaut de l’arak, derbaké, guitare et dance orientale au ‎bord de la piscine aménagée pour pouvoir y jouer de la « taoulé » en fumant la narguilé : ‎Fairuz, Yousfieh, Fahimé, Nazira, Amado (traduction de Habib ! ), Charbelito et aussi ‎Alfredo, Eduardo, Jorge, Bernardo, Salomé, Farid, Haifa et bien d’autres, tous étaient ‎présents, portant le cèdre au cou. Au milieu des tintements des verres portés « A la Salud ‎del libano » (à la santé du Liban), notre discours fut prononcé en espagnol, leur première ‎langue, à laquelle ils sont aussi attachés qu’à leur pays natal, le Mexique.‎


‎« Le Liban s’intéresse à vous, vous jeunes mexicains, citoyens d’Amérique Latine ‎d’ascendance libanaise. Nous savons que vous formez une élite d’affaires, et souvent vos ‎parents ont été sollicités à partir du Liban pour financer des projets pour le Liban. Mais ‎vous êtes aussi une élite intellectuelle, culturelle, et c’est la seule chose que personne ne ‎peut vous prendre. C’est ce qui fait que le Liban existe encore, ait existé depuis 8000 ans ‎et restera pour l’éternité. Et, c’est ce que nous voulons de vous. Nous volons former un ‎parti culturel, invincible. Qui lutte pour la paix et la coexistence, non seulement dans ‎notre Liban chéri, mais dans tous les continents. Notre Liban, ce pays message, cette terre ‎sainte, où ont vécu de nombreux prophètes… nous sommes donc, aujourd’hui avec vous, ‎pour construire des ponts entre le Liban et le Mexique, mais aussi avec tous les autres ‎pays du monde où la communauté libanaise est implantée… Cette action sera encore plus ‎forte si elle inclut les jeunes mexicains d’origine libanaise qui n’ont pas pu se rendre à ‎Ixtapa, et ils sont nombreux à vivre dans les régions éloignées, que vous devez engagées ‎dans ce grand mouvement de renaissance du Liban, avec la participation de la Jomali et ‎de RJLiban. »‎
C’est la première fois que le Liban est là pour découvrir la force cachée de l’émigration ‎libanaise que constituent ces jeunes à peine sortis de l’adolescence et qui occupent déjà ‎des postes de responsabilité dans la vie professionnelle et associative.‎
Etaient également présents, accompagnes de leurs épouses, l’ambassadeur du Liban,  ‎Nouhad Mahmoud, en poste depuis dix ans et très appréciés de tous, ainsi que le ‎président de l’institut culturel libanais de mexico, Antonio Trabulsi, à l’influence notable. ‎


Des étreintes qui en disent long‎


Les soirées dansantes se sont succédé dans les beaux restaurants et boites de nuit ‎d’Ixtapa, aves des étreintes de plus en plus fortes au fur et à mesure de l’approche du ‎départ. Ce fut notamment le cas lors de la soirée d’inauguration sur le thème des pirates. ‎Apres avoir entonné les hymnes libanais et mexicains, une belle danseuse orientale nous ‎a enchantés par son beau physique de libanaise au teint clair, ne connaissant que quelques ‎mots du dialecte libanais. Et durant la dernière soirée de gala tout en blanc, il ne manquait ‎que des projecteurs rouges et verts pour ne ramener au pays.‎


Les discours des responsables ont été suivis de concours récompensant le plus beau, la ‎plus belle, le plus séducteur et le nez libanais le plus typé, avant l’ouverture du bal au ‎rythme des plus belles musiques de Caraïbes, dansées à deux ou en groupe.‎


Aussi fiers de leur rassemblement que de leurs origines, les jeunes Libano-Mexicains ‎nous donnèrent rendez vous pour 2010 à Puebla, ville proche de Mexique, et nous ‎demandèrent, avec une lueur dans les yeux pouvant illuminer tout Beyrouth : « les jeunes ‎libanais nous ressemblent t’ils ? « Comment vivent-ils ? » Comment avez-vous trouvé les ‎jeunes Libanais du Mexique « ?‎


Les libanais du Mexique veulent tous retourner au Liban, et notre équipe leur prépare des ‎circuits touristiques spéciaux adaptés à leurs demandes. Mais pour le moment, ils n’ont ‎pas la volonté de s’installer dans le pays, en raison d’une certaine appréhension due à la ‎situation régionale et, parfois, à la difficulté d’obtenir le passeport libanais. Ils constituent ‎cependant un exemple pour les jeunes du Liban.‎


A quand le rassemblement de jeunes au Liban, qui soit indépendant des divisions ‎provoqués par les formations politique impliquées dans les dernières guerres ? ‎
Rassemblement qui ouvrirait la voie à la « révolution des jeunes émigrés », aujourd’hui ‎en marche, comme nous venons de le découvrir, aussi bien au Mexique que dans d’autres ‎grands pays de l’émigration libanaise.‎

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