Safadi durant le lancement d’« al-Sadissa »: Notre but est de persévérer sur la voie de la réforme

Liban – Initiative Le ministre des Finances, Mohammad Safadi, a réitéré hier l’engagement du nouveau cabinet, et de son ministère en particulier, en faveur des réformes, dans le cadre du lancement du magazine al-Saddissa (La sixième) à l’Insitut des finances. M. Safadi a souligné à cet égard que le gouvernement actuel était déterminé à consolider « l’édification d’un État de droit », à renforcer les institutions en place et à garantir une meilleure justice sociale, loin de tout « esprit de clientélisme ou de vengeance ». « Nous allons continuer sur la voie de la réforme, en base d’une vision politique et économique basée sur les principes selon lesquels l’État devrait être au service du citoyen et l’homme traité comme valeur supérieure (…) », a-t-il ajouté, soulignant l’importance « d’un équilibre socio-économique, comme vecteur de stabilité, et source de vigueur pour le libéralisme économique ».
M. Safadi a en outre salué le lancement du nouveau magazine scientifique, dont le but sera de faire la lumière, de manière objective, sur des questions financières, économiques et sociales, soulignant qu’il s’agit d’un pas de plus sur le chemin visant à renforcer la culture de l’exactitude et du bien public. Il a souhaité à cet égard que « la priorité soit accordée aux sujets qui concernent » directement les citoyens, regrettant le fait que les questions d’ordre vital ne soient toujours pas au cœur du débat public et médiatique au Liban. Le ministre des Finances s’est enfin félicité des efforts menés par l’Institut des finances depuis sa fondation, en termes de modernisation des institutions et d’intégration des talents dans le processus du changement.



De son côté, la directrice de l’Institut des finances, Lamia Bsat, a mis l’accent, dans son allocution, sur l’importance du lancement du magazine al-Sadissa, qui précède de près le 15e anniversaire de la création de l’Institut, soulignant qu’il s’agit « d’une des réalisations les plus importantes » de cet organisme, fondé en 1996, avec le soutien de la France.
Abondant dans le même sens, le rédacteur en chef du magazine, Farès Abi Saab, a souligné la vitalité de telles initiatives, soulignant que la publication en question pourrait servir de plate-forme de dialogue et d’interaction entre les académiciens et les chercheurs, d’une part, et les décideurs et responsables, d’autre part.
Notons que plusieurs économistes, journalistes, et représentants de la société civile étaient présents à la cérémonie d’hier, dont les économistes Kamal Hamdan et Toufic Gaspard.

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