‘Beirut Hotel’ prochain film de Danielle Arbid… en musique Le 15/07/11
Histoire d’amour passionnelle entre une jeune chanteuse libanaise et un avocat français en voyage d’affaires à Beyrouth soupçonné d’espionnage et traqué. Danielle Arbid nous parle de la bande originale de son prochain film ‘Beirut Hotel’ et de sa collaboration avec les musiciens.
Danielle Arbid, pourquoi avoir choisi de collaborer avec Zeid Hamdan pour la musique de votre prochain film ?
Parce que Zeid est un très bon musicien et est très inspiré quand il s’agit d’accompagner des chanteuses. Il est un peu notre Gainsbourg ! Et, l’héroïne de mon film est une chanteuse qui se produit dans les hôtels.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
On se connaît depuis bien longtemps… J’ai été la première à acheter de la musique à Zeid quand il formait avec Yasmine le duo Soap Kills. C’était en 2000 pour la bande son de mon documentaire ‘Aux frontières’.
Quelle est la relation entre une réalisatrice et un musicien de film ?
Je ne sais pas comment font les autres. Mais avec Zeid, on a passé quatre mois à travailler la musique. Je lui fais entièrement confiance et je sais quand il bidonne et quand il est sérieux.
Sur ce film, j’ai choisi des chansons du répertoire et j’ai demandé à Zeid de les réorchestrer, de les réactualiser. Je lui ai donné quelques pistes musicales, allant du punk, à la new wave jusqu’ à The XX. Et au fur et à mesure qu’il les retravaillait, il me les renvoyait par mail. Je lui disais ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas. Une fois d’accord, Zeid les travaillait avec Darine Hamzé qui joue le rôle de la chanteuse.
Saviez-vous ce que vous vouliez exactement ?
Oui je sais exactement ce que je veux en musique. Je connais. Mais j’écoute aussi les propositions des personnes que j’admire.
Avez-vous quelques mots à dire sur le travail accompli ?
Très heureuse de travailler avec des musiciens libanais. Sur ce film, j’ai aussi acheté un morceau à Scrambled Eggs dont je suis ravie. C’est le morceau ‘1984’ que j’adore. J’ai fait également la rencontre de Marc Codsi et de RGB qui ont produit avec Zeid de nouvelles musiques que j’ai ajoutées dans le film. Marc m’a épaté par son oreille musicale et par son talent. Avec Zeid, ils forment une super équipe.
Propos recueillis par Sabyl Ghoussoub
> Danielle Arbid quitte le Liban à 18 ans, quelques mois avant la fin de la guerre civile, pour venir faire des études de lettres et de journalisme à Paris. Pendant six ans, elle travaille dans la presse écrite (Courrier international, Le magazine littéraire, Libération). En 1998, elle réalise son premier court-métrage de fiction ‘Raddem’ (Démolition) sur une femme qui cherche la photo de sa maison dans Beyrouth ravagé. Le film est sélectionné dans une trentaine de festivals dont Rotterdam, Clermont-Ferrand et Montpellier.
Ses films courts et longs, fiction, essais vidéo ou documentaires, sont sélectionnés par de nombreux festivals en France et dans le monde. Arbid a déjà reçu une dizaine de prix prestigieux pour ces films dont le Léopard d’or et le Léopard d’argent vidéo au festival de Locarno ainsi que le prix Albert Londres et la Villa Médicis hors les murs. Ses deux longs-métrages ‘Dans les champs de bataille’ et ‘Un homme perdu’ ont ete respectivement sélectionnés au festival de Cannes en 2004 et en 2007 à la Quinzaine des réalisateurs. En 2010, elle a tourné ‘Beyrouth Hotel’ avec Darine Hamze et Charles Berling.
Danielle Arbid, pourquoi avoir choisi de collaborer avec Zeid Hamdan pour la musique de votre prochain film ?
Parce que Zeid est un très bon musicien et est très inspiré quand il s’agit d’accompagner des chanteuses. Il est un peu notre Gainsbourg ! Et, l’héroïne de mon film est une chanteuse qui se produit dans les hôtels.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
On se connaît depuis bien longtemps… J’ai été la première à acheter de la musique à Zeid quand il formait avec Yasmine le duo Soap Kills. C’était en 2000 pour la bande son de mon documentaire ‘Aux frontières’.
Quelle est la relation entre une réalisatrice et un musicien de film ?
Je ne sais pas comment font les autres. Mais avec Zeid, on a passé quatre mois à travailler la musique. Je lui fais entièrement confiance et je sais quand il bidonne et quand il est sérieux.
Sur ce film, j’ai choisi des chansons du répertoire et j’ai demandé à Zeid de les réorchestrer, de les réactualiser. Je lui ai donné quelques pistes musicales, allant du punk, à la new wave jusqu’ à The XX. Et au fur et à mesure qu’il les retravaillait, il me les renvoyait par mail. Je lui disais ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas. Une fois d’accord, Zeid les travaillait avec Darine Hamzé qui joue le rôle de la chanteuse.
Saviez-vous ce que vous vouliez exactement ?
Oui je sais exactement ce que je veux en musique. Je connais. Mais j’écoute aussi les propositions des personnes que j’admire.
Avez-vous quelques mots à dire sur le travail accompli ?
Très heureuse de travailler avec des musiciens libanais. Sur ce film, j’ai aussi acheté un morceau à Scrambled Eggs dont je suis ravie. C’est le morceau ‘1984’ que j’adore. J’ai fait également la rencontre de Marc Codsi et de RGB qui ont produit avec Zeid de nouvelles musiques que j’ai ajoutées dans le film. Marc m’a épaté par son oreille musicale et par son talent. Avec Zeid, ils forment une super équipe.
Propos recueillis par Sabyl Ghoussoub
> Danielle Arbid quitte le Liban à 18 ans, quelques mois avant la fin de la guerre civile, pour venir faire des études de lettres et de journalisme à Paris. Pendant six ans, elle travaille dans la presse écrite (Courrier international, Le magazine littéraire, Libération). En 1998, elle réalise son premier court-métrage de fiction ‘Raddem’ (Démolition) sur une femme qui cherche la photo de sa maison dans Beyrouth ravagé. Le film est sélectionné dans une trentaine de festivals dont Rotterdam, Clermont-Ferrand et Montpellier.
Ses films courts et longs, fiction, essais vidéo ou documentaires, sont sélectionnés par de nombreux festivals en France et dans le monde. Arbid a déjà reçu une dizaine de prix prestigieux pour ces films dont le Léopard d’or et le Léopard d’argent vidéo au festival de Locarno ainsi que le prix Albert Londres et la Villa Médicis hors les murs. Ses deux longs-métrages ‘Dans les champs de bataille’ et ‘Un homme perdu’ ont ete respectivement sélectionnés au festival de Cannes en 2004 et en 2007 à la Quinzaine des réalisateurs. En 2010, elle a tourné ‘Beyrouth Hotel’ avec Darine Hamze et Charles Berling.