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Les traditions populaires libanaise restent dans l’âme et l’esprit du peuple et passent d’une génération à l’autre.(Par Francoise Hbeyka).

Les traditions populaires restent dans l’âme et l’esprit du peuple et
 passentFrancoise hbeika d’une génération à l’autre. Même si certaines coutumes mœurs et croyances ont disparu ou sont en voie de disparition leurs échos nous sont parvenus et demeurent quelque part cachés et éveillés dans notre fort intérieur et dans notre esprit ; on les fait revivre à travers les manifestations artistiques surtout dans les festivals  locaux, organisés par certains villages et villes ; d’autres régnèrent d’eux même et reprennent leur cours aux temps modernes.


                           Francoise Hbeyka.( Expert & Writer of the Lebanese Folk Traditions )



 La Famille


La vie socio familiale au Liban semble résider dans le bonheur communicatif  des liens familiaux et du contact vif avec la nouvelle génération. La vie familiale est très importante, l’esprit de solidarité est de rigueur, Les grands de la famille sont respectés et choyés, leur opinion est prise en considération,  Ils président la table et il est fréquent de rencontrer les 3 générations se promener des fois  ensemble.


Actuellement, cette relation va de paire avec un certain individualisme qui protége la vie personnelle et les secrets familiaux de chacun. Si quelqu’un de la famille est besogneux ils s’entraident pour l’aider financièrement. Il y a des familles qui  ont même créé leur propre association. On vit  avec les parents jusqu’au mariage. Le village, les fêtes, mariages et enterrements rejoignent les parents éloignés. 


L’Hospitalité


L’hospitalité orientale est connue dans le monde entier. « Une petite maison accueille mille amis ». Il suffit d’y arriver à l’heure du repas pour le partager avec la famille ou la seule personne à la maison.


Le palais de Beiteddine, édifié par l’émir Béchir Chehab II le Grand (19ème s), renferme l’aile de l’accueil ou l’hébergement «Al madhafa ». Selon les règles de l’hospitalité libanaise, il était en effet d’usage d’y recevoir les voyageurs pour une durée de trois jours sans même les interroger sur leur identité.


Si quelqu’un passait dans la région et n’y avait pas un endroit ou loger, on l’hébergeait, lui assurait le lit, la nourriture et l’eau chaude pour se laver. On évitait les questions avant la fin du troisième jour, afin de lui épargner le sentiment de dépaysement. On lui donne assez de temps pour se  reposer et se récupérer avant de s’y enquêter. Le 4eme jour on lui posait les questions voulues d’où viens tu combien de temps comptes tu rester, comment peut on t’aider ?  ainsi de suite…


Jusqu’à nos jours c’est impossible, surtout dans les villages,  de passer devant quelqu’un buvant son café ou prenant son déjeuner et ne pas entendre  «  Tfadal»  rejoins nous, entres, « Ahla w Sahla »  Bienvenu qui émane du fond du cœur accompagné d’un chaud sourire. 


La Awneh (l’entraide)


Il s’agit d’une tradition Libanaise très ancienne qui reflète l’amour et la fraternité qu’exerçaient les libanais vis-à-vis. Là toutes les classes se réunissent et le font avec bonheur.


Il suffisait d’avertir les voisins de l’intention de construire une maison, le jour libre tous les hommes du village  sont présents pour donner un coup de main. Cette coopération des villageois s’appelle ta’awon d’où vient le mot awneh, entraide.


Jusqu’à nos jours les femmes du village se regroupent pour aider dans la préparation du « Kechek » . Il s’agit du blé concassé mélangé avec le lait caillé, qu’on étend sur un drap, sur la terrasse ou sur le toit de la maison. Les femmes s’y mettent autour et le frottent des deux mains. Des fois on étend 5 ou 6 draps de Kechek.On le laisse 4 ou 5 jours exposé au soleil afin qu’il sèche complètement. Le soir on le couvre d’autres draps. On le fait au mois de septembre.


Il y a la Awneh lors de la cueillette (du raisin des agrumes des pommes etc.). 


Avant les grosses pluies, les toits de terre et de paille des maisons rurales,avaient besoin d’être retassés, avec une mahdaleh, sorte de grosse pierre cylindrique qu’on roulait par dessus(comme un rouleau compresseur). Mais avant de faire passer la mahdaleh, les hommes tassaient le toit avec leurs pieds. 


Quelqu’un de la famille concernée prépare au groupe travailleur le déjeuner avec la sacrée tabbouleh Libanaise… 


 Beaucoup de comités dans les villages travaillent pour faire revivre la Awneh et par conséquence motiver et sensibiliser  les jeunes aux valeurs de ces anciennes traditions et les leurs inculquer. 


 Les Bawahirs


Les bawahirs sont  la météorologie des anciens, qui continue jusqu’à nos jours. Elle reste bien vivante dans les montagnes. Il y a les Bawahirs des Maronites et ceux des Orthodoxes. Les Bawahirs des Maronites commencent le 14 septembre juste après le jour de la croix et se terminent le 25 du même mois. Ceux des Orthodoxes débutent une semaine après et durent 12 jours également. Le jour pluvieux annonce un mois pluvieux et celui ensoleillé un mois ensoleillé. Chaque jour correspond à un mois, chaque 8 heures à 10 jours chaque nombre de minutes à un jour, même à une heure, on peut deviner le temps de tel mois de l’année, même des différents jours et des différentes heures. Les bawahirs, d’après les vieux de la montagne, sont plus précis que la météo moderne.  Parfois, les amateurs de bawahirs ont recours au sel qu’ils mettent dans une feuille de figuier, ils le surveillent et selon les changements qu‘Il subit sec ou humide, ils peuvent deviner les jours  de pluie de ceux du soleil.


La surveillance des bawahirs stimule les jeunes, ils essaient de les comprendre et saisir leurs  différentes nuances. 


Le Zajal


Le Zajal est un poème improvisé ou répèté. Il est chanté et commence par un Ooofff. Il s’agit d’une joute entre 2 personnes ou 2 équipes. Il émane d’une situation, sert à éloquemment, louer, attaquer ou à  pleurer un ami ou un ennemi, un sentiment, une personnalité,  une situation, un événement. C’est surtout  passionant  et  excitant quand, réciproquement, les candidats se critiquent ou se louent .


On le dit à table, au théâtre, au feu de camp, en excursion etc. Beaucoup de soirée Libanaises, entre groupe, amis ou parents se terminent avec une joute de zajal. On ne le trouve qu’au Liban. Certains en ont une grande renommée et se distinguent  par leur talent d’improvisateur du zajal. 


Les Moustaches


Jadis les hommes accordaient une grande importance aux moustaches « Chawareb », signe de virilité. On les allongeait, et les retroussait à leurs extrémités. Jurer par les moustaches c’est juré par sa virilité, c’est un engagement sérieux de bien remplir sa promesse. Pour y jurer on y met la main par-dessus, ou on en tient l’extrémité avec la main ; on n’a même pas besoin d’un mot à dire. Le geste même en dit trop. C’est un serment solennel d’être à la hauteur de la tâche ou la promesse jurée et sur lequel il faut compter. L’échec était déshonorant et par conséquence le maire ou le Grand du village ou du clan pouvait dans certaines situations exiger le rasage des moustaches. C’était une tradition commune qu’on trouvait partout, dans les villages et les grandes villes (Beyrouth, Sidon, Tripoli). Hayat Labban Nouwayri en parle comme d’une tradition Beyrouthine sacrée.


Actuellement on ne trouve pas beaucoup des hommes avec de longues moustaches, mais même sans moustache on continue par le geste à faire mine de jurer solennellement. 


Manifestations de Joie


Escrimes, Joutes, Zajal, Dabké,Roses et Riz


La veille des mariages ou les jours de fête certaines traditions étaient sacrées, certaines sont en voie de disparition mais qu’on essaie de faire revivre  durant  certaines occasions (festivals, fête du village, théâtre, ciné etc.).


Des compétitions équestres, de joute, de tir à l’arc et d’escrime se déroulaient sur la grande place du lieu (village ou ville).  C’est une occasion de rencontre sociale  et de choix de mariée ; si l’une des filles plait à quelqu’un, il lui envoie une rose  si elle la prend c’est-à-dire c’est réciproque, si non il doit regarder ailleurs. 


Parmi les traditions les plus célèbres :


1- L’bat al-hakam ou jeu de l’arbitre : escrime au sabre et bouclier  «  sayf we ters ». Les coups et leurs parades sont codifiés selon un répertoire traditionnel. Ce jeu est accompagné par le mejwez  (clarinette double) et la derbakké (tambour cylindrique).


 


2-Lu’bat el-sakakin : il s’agit d’un jeu martial de couteaux accompagné également du mejwez et de la derbakkeh.


 


3-Le zajal est une joute poétique improvisée. Il est « inséparable du folklore libanais dont il est l’expression la plus représentative ». Il est mi récité mi chanté.


 


4-La Dabbké est une danse folklorique Libanaise dansée par les hommes et les femmes. Les pas sont petits et les frappés sont précis et nerveux.


 


5-La Aymeh c’est-à-dire soulever une pierre de poids. C’est aussi une sorte de joute qui regroupe les jeunes et les gens du village pour y participer ou bien pour encourager x ou y. 


6-on relâche sur les nouveaux  mariés s’il s’agit d’un mariage ou  sur la personnalité présente s’il s’agit d’une fête ou d’un événement des roses parfumées, du riz et des dragées.   


7-Hrissé : il s’agit d’un met  de riz et de viande cuit, qu’on prépare dans une trentaine de grandes marmites  a l’occasion de certaines fêtes celebrees dans certains villages. La mairie et les citoyens partagent le coût 



La Zalghouta


Il s’agit de poèmes populaires, décrivant le physique la morale et même la condition sociale et économique, répétés et des fois improvisés adressés à la mariée et à l’époux le jour du mariage. Certains s’adressent même aux parents.


Ce sont  surtout les femmes qui assument cette charge ; l’une dit le poème de 4 ou 6 vers maximum,  elle peut en dire autant qu’elle le veut ; ça commence par « Ewihaaaa », la fin de chaque vers se termine   par un « Heeeee » accentué et répété par les femmes autour; à la fin des 4ème ou 6ème vers, elles mettent la main au dessus de la lèvre supérieure et font avec la langue : lalalalalalalalalalalalalalalalaaaaaaa


En principe on les dit à la mariée avant qu’elle ne sorte de la maison de ses parents, surtout quand les parents de l’époux arrivent pour la conduire à l’église chez les Chrétiens, ou à l’arrivée du Cheikh avec le marié chez les musulmans et également lors des fiancailles. 


Ex : Ewihaaa belle mariée que Dieu te protége Heeeeeee


     Ewihaaa ta peau est blanche, ta beauté est resplendissante Heeeeeee


     Ewihaaa ta taille est celle d’une gazelle, sur ta poitrine deux grenades Heeeeeee


     Ewihaaa diamant scintillant dans la maison de tes parents Heeeeeee


     Ewihaaa l’acheteur gagne et le vendeur perd Heeeeeeee


     Ewihaaa fut glorifié Dieu qand il t’a crée Lalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalaaa 


La Zaffeh


Il s’agit de la chanson ou la musique ou les deux ensembles accompagnées du relâchement du riz et de roses sur la mariée lors de sa sortie de la maison paternelle et répètée au couple au dîner ou cocktail après le mariage.


 


Zeffou la mariéee et faites la marcher sur les roses


Son époux est le cheikh des hommes


souhaitez leur, une vie heureuse.



La Aymeh


Quand un homme se présentait pour demander une fille en mariage, pour se décider  ses parents avaient recours à « al aymeh » c’est-à-dire soulever une pierre de poids. S’il réussissait on la lui accordait et sinon il courait le risque de la perdre.


C’est aussi une sorte de joute qui regroupe les jeunes et les gens du village pour y participer ou bien pour encourager x ou y.


Une autre tradition lui ressemble par le principe. Le prétendant est invité à sonner la cloche de l’église, le résultat est pareil ; s’il y arrivait la réponse était positive sinon elle risquait d’être négative.


 


Les Pleureuses


Ce sont des femmes payées ou non, qui durant les funérailles, pleurent, se lamentent et font les gestes de détresse. C’est une tradition très ancienne, on la voit illustrée sur les petits cotés du sarcophage d’Ahiram le roi de Byblos au 10eme siècle av JC. Elles s’arrachent les cheveux et les vêtements en signe de deuil.


Le sarcophage des Pleureuses daté du 4ème s av JC, découvert à Ayaa au nord de Sidon et exposé au musée d’Istanbul, représente dans le tympan 3 personnages en grande affliction et 18 statues de femmes, 6 sur chacun des longs cotés et 3 sur chacun des petits cotés ; leurs figures expriment une profonde tristesse.


 


C’est un groupe de femmes qui sont averties à la mort d’une personne. Elles arrivent, une heure avant l’enterrement,  habillées en noir.  Elles connaissent par cœur un nombre d’expressions très touchantes qui vont droit au cœur, font couler les larmes et rendent l’adieu plus difficile. Certaines structurent des poèmes en langue dialectale ou littéraire louant les dites grandes qualités du perdu. S’il en manque dans le village ils ont recours aux pleureuses d’un autre village. Elles pleurent comme si jamais le défunt leur est l’être le plus cher. Elles le chargent de saluer les parents et les amis qui l’ont précédé.


 


Le Hammam a toujours représenté un lieu de rencontre social, c’est là que les mamans avaient l’opportunité d’étudier minutieusement celle qu’elles allaient choisir comme belle fille. La qualité des objets qu’elle portait avec elle ainsi que la couleur répondaient à beaucoup de questions  et laissaient  deviner si elle est mariée, veuve, ou jeune fille. 



La Snayniyeh


Le mot dérive de « sin, Asnan et Snan en langue dialectale » c’est-à-dire dent ou dents. Il s’agit d’une sorte de douceur qu’on prépare, qu’on sert et qu’on envoie aux parents et voisins à l’apparition de la première dent chez un bébé. C’est le blé égoutté mis dans des coupelles, garni de sucre, de pois chiche grillé et coloré, d’amandes, de noix, de pistaches et de raisin sec. Le plat est rendu avec un cadeau ;  avant, il s’agissait d’une pièce de vêtement cousu ou tricoté ou bien  une pièce d’or ou d’argent, de fruits ou d’autres douceurs mis dans le plat lavé et renvoyé à la famille du bébé. Actuellement la tradition continue, le cadeau est un jouet, un or ou un habit acheté.


 


La Circoncision ( Khitan, Tathir)


La circoncision, Tathir ou Khitan est une tradition très ancienne qu’on retrouve chez les juifs et chez les musulmans.  Mais pour un chrétien, elle n’est pas dictée ni par la religion ni par l’église, c’est un choix personnel, fait pour des raisons d’hygiène. Si elle est adoptée  parfois par des Chrétiens des grandes villes du littoral (Beyrouth, Sidon, Tripoli) ou d’autres lieux mixtes, elle l’est rarement  chez ceux des montagnes ou des lieux pas mixtes. Il s’agit de l’enlèvement du prépuce du bébé mâle fait actuellement, par les médecins et  rarement par les barbiers et les sages femmes. L’opération est suivie d’une petite fête.


 


 Le Baptême


Le baptême est requis pour devenir Chrétien, c’est un geste symbolique, il purifie l’être du péché originel. Les Orthodoxes baptisent par immersion. Ils immergent l’enfant nu 3 fois dans l’eau de la tête aux pieds,   alors que les Grecs Catholiques assoient l’enfant nu dans l’eau et versent l’eau sur sa tête. Les autres Catholiques dont les Maronites baptisent l’enfant vêtu   par affusion {ils versent l’eau sur la tête du baptisé). On habille l’enfant en blanc, c’est la marraine qui  lui achète les habits du baptême. A l’occasion la famille du baptisé organise une fête et les invités portent les cadeaux.


 


 Le Rassad


Le « rassad » est la magie gardienne des trésors qui les laisse à l’abri de l’oeuil de l’homme, Elle peut être invisible ou  prendre des formes humaines ou animales. Ca concerne surtout les trésors cachés. La légende rapporte que toutes les grottes et les cavernes, les fondations de vieilles  demeures abandonnées et les ruines, renferment les richesses, l’or et les bijoux. Dans les villages pleins d’histoires sont tissées à ce propos.  Certains rapportent que le rassad a besoin d’un mot secret, d’une goutte de sang ou d’un matériel quelconque (couteau, bâton panier de fruits etc ) pour le paralyser et dévoiler le trésor dissimulé. On rapporte qu’un homme venait d’acheter un terrain ; il y est allé portant sur lui son poignard, le rassad a disparu, un grand trésor lui apparut sous les yeux. Il le couvrit et se dépêcha pour  chercher un sac pour le porter. En chemin, il perdit son poignard, alors  le trésor  disparut immédiatement. Il était prédestiné ouvrir grâce à ce  poignard duquel émanait une force énigmatique capable d’invalider le rassad, à telle heure de tel jour. Peu de gens y croient encore.



Le Hijjab (talisman)


Le Hijjab est un Kitab (livre) protecteur ou guérisseur qu’on plie en forme de triangle ou de quadrilatère qu’on laisse sur soi ou avec soi ; certains le couvre d’un tissu et l’encadre ensuite par un fil pour le protéger et permettre qu’il soit porté. Il est utilisé par les Chrétiens et les Musulmans. L’un contient des versets coraniques l’autre une des paraboles du seigneur ou bien des prières adressées à leurs thaumaturges, implorant leurs intercessions contre les forces du mal et les mauvais esprits. Le nom de la personne besogneuse du merci est mentionné. Le groupe de spéléologues Libanais a découvert l’an 1988, huit momies, du 13eme siècle, dans la grotte de Asi el Hadath au Nord du pays dans une des falaises de la vallée sainte de Qadisha ; on en a trouvé un du 13eme s  plié la longueur de la page 6 fois pour avoir un rectangle puis 5 plis en largeur mis dans la manche d’un petit enfant et implorant la guérison de Dawid fils de Jasmin. Deux livres en parlent «  la mémoire des Tissus » de colonel Figuier et Oussama Kallab «  les momies du Liban»  du groupe d’études et de recherches souterraines du Liban. On utilise le même jusqu’à nos jours, il est distribué dans différents monastères. Le Hijjab remplace chez un pratiquant les pratiques de superstition condamnées par l’église. (N.B.ne confondez pas entre le Hijjab des femmes voilées et le Hijjab Talisman ici)


Par  Francoise Hbeyka.
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Francoise Hbeyka.( Expert & Writer of the Lebanese Folk Traditions )


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