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L’ONU souligne l’influence que la culture peut avoir sur le développement durable

L’ONU souligne l’influence que la culture peut avoir sur le développement durable



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Le Vice Secrétaire général Jan Eliasson. Photo ONU/Evan Schneider




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5 mai 2014 – Le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson, s’est félicité lundi de la forte influence que la culture peut avoir sur le développement durable mais a estimé que certaines traditions ne devaient pas servir d’excuse pour entraver le développement.


« La culture dans un sens plus profond peut avoir une forte influence sur le développement durable. Une approche transformative en matière de développement consiste à adopter des modes de vie qui ne pèsent pas trop sur les ressources de la planète, et qui permettent aux personnes vivant dans le dénuement et la pauvreté de répondre à leurs besoins de base », a dit M. Eliasson dans un discours prononcé lors d’un débat thématique de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la culture et le développement.


« La plupart des sociétés, en particulier celles avec des populations autochtones, ont un patrimoine culturel qui nécessite la solidarité avec la nature. Nous avons besoin d’être en paix avec la nature, ce qui nécessite la préservation des ressources. Ces valeurs sont à la base du développement durable », a-t-il ajouté.


Selon le Vice-Secrétaire général, cela ne veut pas pour autant dire qu’il faut mettre la culture dans une vitrine, comme dans un musée. « La culture n’est pas statique. Elle est très dynamique », a-t-il dit.


« Et nous ne devons pas permettre qu’on utilise la culture comme une excuse pour saper le développement. Par exemple, cette Assemblée a appelé à juste titre à la fin de la mutilation génitale féminine, qui est malheureusement encore une tradition dans plusieurs pays. Cela est essentiel pour la réalisation de notre vision d’un monde exempt de violence contre les femmes – ce qui est essentiel pour le développement et indispensable pour une vie digne pour tous », a-t-il ajouté.


De son côté, le Président par intérim de l’Assemblée générale, Mohamed Khaled Khiari, a estimé que « comprendre et examiner les aspects culturels d’une société est essentiel pour adapter des approches de développement à des contextes locaux et garantir des résultats réussis. »


« En même temps, nous devons nous assurer que les décisions importantes concernant la culture soient ouvertes à tous et inclusives, et que les groupes sous-représentés par le passé, en particulier les femmes, aient un siège à la table », a-t-il ajouté.



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